Quartiers d’été ! 2021, puis Printemps 2022 !
La FFA a été lauréate de l’appel à projets « De la végétalisation du quartier de Sainte Valérie (Cahors) comme source de revitalisation culturelle et artistique » proposé par l’agglomération du Grand Cahors et Juin Jardins, association coordinatrice de l’appel à projet.
Les interventions de la Fédération débutent dès la période estivale 2021 avec les Quartiers d’été de Sainte Valérie ! La FFA commence à intervenir auprès des habitants qui resteront à Cahors pendant ces vacances afin de proposer une action artistico-sportive en bas de chez eux, et en marge des jeux olympiques de Tokyo (bien entendu).
Il devrait y avoir du sport, des zones bétonnées qui deviendront végétalisées, des terrains de food, des performances artistiques multi-formes, des parties de football nocturnes, de la poésie, des rencontres intergénérationnelles, etc.
Partenaires institutionnels :
- L’état (DRAC) dans le cadre de la politique de la Ville
- La Ville de Cahors et CA Grand Cahors
- Le PETR Grand Quercy (pôle d’équilibre territorial et rural)
- Lot Habitat (Bailleurs)
- RERTR (réseau d’entraide et de relations de Terre-Rouge)
Stage d’été – 2020
La Fédération Française d’Art a ouvert ses stages durant l’été 2020. La première session a eu lieu dans les Pyrénées, au coeur des montagnes et des prairies verdoyantes. Pour l’occasion, le sélectionneur de la FFA est venu inaugurer le Pôle de Recherche Artistique Éphémère (PRAÉ).
Cet été, la première promotion était constituée des artistes suivant :
Mr Jaoul Nicolas, Mr Atenza Alexandre, Mr Castet Stéphane.
La FFA était également représentée par Mme Lancelot Amandine, membre de l’Équipe de France d’Art. Mr Parvillers Romain a assuré la régie générale du stage.
Retrouvez le discours officiel ci-dessous.
Juillet 01/08/2020
« Bonsoir à toutes et à tous,
La jeune association “Les Hulottes” a fait un très bon choix pour sa première résidence de création. En effet, les trois artistes invités sont tous de la FFA.
La Fédération Française d’Art (FFA) interroge la pratique artistique comme une création pluridisciplinaire, une entité inspirée des codes sportifs et des compétitions internationales. Tout cela dans l’attente de 2024 et des jeux olympiques parisiens.
En tant que sélectionneur de la FFA, les artistes invités m’ont demandé de présenter leur travail et je les en remercie.
La production juzétoise d’Alexandre Atenza est remarquable car il développe une dialectique qui nous permet d’appréhender un univers en constante itération. Ce travail artistique se situe en moyenne montagne et ce n’est pas rien, en effet la moyenne montagne est ontologiquement un vecteur d’agrégation spatiale d’autonomie et d’écologie. Et c’est bien là que le travail d’Alexandre Atenza devient l’indispensable révélateur qui engendre l’art, en se transformant en espace ouvert à des créations dont le paradigme découvre un champ sémiotiquement riche en perspectives. Il est parmi les plus propices à révéler la nature profonde du monde contemporain, dans la complexité de ses situations, en évitant toute visée tautologique, et en faisant plutôt appel à une suite d’indices qui forcent l’esprit et le regard à effectuer un travail mental de recomposition des choses et du monde, un travail qui se met en œuvre à l’aune de la digression sensible.
Stéphane Castet aborde magnifiquement le territoire dans une perspective qui allie maïeutique et phénoménologie. Son projet nous propose de questionner la perception que nous avons de l’endroit dans une étendue finie et non-finie. C’est notamment par un travail très précis d’assemblage et de composition que se fait le glissement du statut de volume vers une approche plastique. L’habitat est envisagé comme une entité exponentielle en perpétuelle mutation, comme une grille à jamais retardée qui segmente un temps, un conciliabule qui produit de nouveaux faisceaux narratifs, ce qui suppose un art habile à décaler les usages, à déplacer les attentes et donc à conférer une sorte de plus-value énigmatique qui apporte un autre grain de sens. Dans cet entrelacs de références, de résonances et de miroirs, Stéphane Castet circule entre les écueils de la perception, de la signification, de l’interprétation et de la modélisation. Il dispose, organise, fabrique, arrange un univers où toutes amorces, ancrages de formes, d’idées et d’histoires apparaissent métaphoriquement assemblés.
Le superbe travail de Nicolas Jaoul considéré dans son opérationnalité, et plus spécifiquement dans sa dimension indicielle, propose une dualité de la perception: à la fois art de la présence implacable et art du sujet producteur comme du sujet récepteur. D’un côté la référence vectorialisée, son incontournable force d’attraction, cette présence nécessairement réelle qui a été placée ici, faute de quoi «il n’y aurait pas d’œuvre» dira Barthes, vient happer le regardeur. D’un autre côté, cette perspective référentielle nous offre l’occasion de regarder les œuvres différemment, de les reconsidérer sous un nouvel angle. On a là un investissement métonymique de l’objet qui découle de la dimension du signe en situation liée à une vision ontologique de l’objet considéré dans une perspective critique. Le sens vise une expérimentation paradigmatique, tributaire qu’il est de la situation géographique et territoriale. Dans un monde saturé d’images, la tâche de l’artiste est de faire œuvre de révélation d’un lieu qui fut toujours présent dans une dialectique absence. Nicolas Jaoul nous révèle superbement cet espace, cette géologie entre les histoires.
Comme on peut le voir, les trois artistes représentent magnifiquement la Fédération Française d’Art. Ils seront là pour répondre à vos questions et pour apporter des éclaircissements à mon discours, discours que je n’ai pas très bien compris, moi non plus.
Si vous souhaitez adhérer à la FFA, rendez vous sur son site https://federation-francaise-art.fr pour remplir le questionnaire et recevoir gratuitement la licence 2019-2020.
Et maintenant, je finis par la phrase la plus importante d’un discours de vernissage en vous proposant de passer au buffet. »